avril 20, 2024

Soupe d’après les fêtes l’aigo Boulido

Les repas durant la période des fêtes ont été particulièrement riches.

Certains excès ont certainement été  vécus avec plaisir, certes….mais en chargeant un peu notre foie!

Aussi voici une recette du Sud de la France, aux propriétés digestives tout autant qu’anti infectieuses:

L’aigo Boulido: est en effet à base

  • d’ail: anti microbien majeur, hypotenseur
  • de thym: améliore la digestion, prévient les affections respiratoires
  • de sauge:régule la glycémie, facilite la digestion
  • de laurier: antiseptique et bactéricide, il participe à tous les traitement aromathérapiques ou phytothérapies de la grippe et infections respiratoires

Facile à réaliser, délicieuse, cette soupe repas, dissipera un peu les récents excès et vous redonnera de l’énergie

Ingrédients:

Herbes aromatiques: Thym, sauge, laurier

3 à 4 gousses d’ail

Huile d’olive

1,5l d eau

Fromage rapé

Réalisation:

Mettre dans une casserole environ 1,5 litre d’eau pour 4 personnes.

Ajouter une pincée de sel.

Éplucher et écraser les gousses d’ail et les plonger dans l’eau frémissante.

Ajouter les herbes.

Arroser d’un filet d’huile d’olive

Faire bouillir 10 minutes. Éteindre le feu et laisser encore infuser la préparation 5 à 10 minutes.

Pendant ce temps:  Placez dans chaque assiette, une ou deux tranches de pain rassis, frotté d’ail de préférence, un peu de gruyère râpé.

Enlever les herbes du bouillon et le verser dans l’assiette…

Puis déguster !

L’aïgo boulido ou aigo boulido, qui se traduit en français par « eau bouillie », est une soupe provençale préparée à base d’ail de thym et de feuilles de sauge bouillies.

Selon lwikipedia:

Selon les régions de Provence et surtout les différentes vallées des Alpes Provençales, l’aigo boulido a plusieurs origines. L’une d’entre elles la considère comme une partie du gros souper servi en Provence, la veille de Noël. L’eau, dans laquelle avait bouilli la sauge, et/ou le thym était versée sur des tranches de pain rassis frottées d’ail frais et recouvertes d’un filet d’huile d’olive.

Une autre origine plus ancienne provient du repas minimal que pouvait s’offrir un voyageur sur les sentiers « désertiques » et peu peuplés de Provence. Il pouvait utiliser les herbes cueillies pendant sa marche et l’eau de source à sa disposition. Faire bouillir l’eau permettait d’éliminer tous les germes pathogènes d’où le proverbe bien connu : L’aigo boulido sauvo la vido (« L’eau bouillie sauve la vie »), qui souligne à la fois les effets bénéfiques de cette soupe et son aspect économique. La plante le plus souvent rencontrée était le thym, presque partout présent en Provence. Pouvaient s’y ajouter d’autres aromates ou des petits légumes. Le repas succinct pouvait s’accompagner d’amandes séchées présentes toute l’année sur les arbres ou d’olives sèches délaissées et encore comestibles1.

Elle est aujourd’hui considérée comme un mets d’après festivités et de diète2. Selon la croyance populaire, si le bouillon n’était pas bu complètement au moment de reprendre la route, le voyageur devait verser le reste derrière lui pour stopper le « malin », faire trois fois le signe de croix où tourner trois fois sur lui-même par référence à la Sainte Trinité3. Cette pratique devait certainement avoir , entre autres, un but « hygiéniste ». En effet, en raison de la chaleur (surtout en été) il n’était pas préférable de conserver le met, mais plutôt d’en refaire un autre à la prochaine étape.

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